Le logo de l’épinglette représente le pont croche et la grotte dans la municipalité.
En 1930, il devint évident que le pont communément appelé ’’pont Lambert ou Pont croche’’ n’était plus de toute sécurité et dangereux. Le vieux pont de fer construit en I907 avait fait son temps.
Le 5 mai 1930, la Municipalité fera une demande au ministère de 1a voirie afin de vouloir empêcher les camions excédant 5 tonnes d’emprunter le pont. En janvier 1931, des pressions seront exercées auprès du député provincial pour qu’il veuille bien accéder à la demande faite en vue de l’érection d’un nouveau pont. La municipalité est pauvre et la construction s’impose. L’endroit est dangereux et on espère que le gouvernement saura nous favoriser généreusement.
Les démarches auprès des autorités gouvernementales furent couronnées de succès. Suite à l’acceptation des soumissions, un grand nombre de paroissiens seront embauchés pour la construction du pont. 60 000 livres d’acier ont été utilisées pour l’armature du pont. Le pont aurait coûté 14 020.60$. Ce pont était le troisième à être érigé à cet endroit, le second étant toutefois plus bas et le premier encore plus bas.
Ce pont a fière allure. Lorsqu’on s’arrête pour l’examiner, on s’aperçoit que sa structure est imposante. C’est selon les dires de plusieurs, l’un des très rares ponts du Québec ayant une courbe. C’est un pont original : étrangers ou non, nombreux sont ceux qui ont connu une certaine crainte lorsqu’ils l’ont franchi. Ce pont fait maintenant partie de 1’histoire de St-Adrien d’Irlande.
En 2008, un nouveau pont est construit par le ministère des Transports pour remplacer celui de 1931 en gardant une courbe au coût d’environ 4,000,000 $.
Pour ce qui est de la grotte, en 1958, un comité s’organisa rapidement et chaque paroissien voulait faire sa part. Les plans sont faits pour la Sainte Vierge et gratuitement par un jeune homme de Thetford qui terminait ses études en architecture, monsieur Paul-André Caouette. Une autre personne offrit de payer la statue. Chaque paroissien apporta une pierre de son terrain. L’endroit fut choisi : au flanc de la montagne qui domine la paroisse de St-Adrien, près de l’église, où coulait un filet d’eau. Le travail s’est effectué rapidement en équipes et bénévolement. Bientôt, la grotte s’élevait vers le ciel. On la voulait solide et durable, bâtie sur le roc. L’infrastructure était en fer. La toiture a demandé cinquante tonnes de pierre; on dit que le plafond est unique au Canada et capable de durer des siècles.
Cette grotte mariale, malgré son jeune âge, constitue déjà une importante page d’histoire de notre paroisse.